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Jéromence et poésie.

Soleils couchants

Soleil couchant

Dans le recueil de Poèmes saturniens de Paul Verlaine, Soleils couchants est placé dans la troisème partie "Paysages tristes". Ce poème décrit un paysage attristant et traduit la mélancolie de l'auteur. Il comporte des pentasyllabes mais aussi une absence de strophe. On y voit une dissociation avec les règles poétiques en cherchant à écrire tout en se détachant des règles "classiques" des strophes, et un nombre de syllabe pair.

On relève plusieurs répétitions qui insistent sur la fin du jour avec : "soleils couchants" [2x], "couchants sur les grèves" [2x], et "mélancolie" [2x], évoquant peut être une image de la mort. Cette idée est renforcée par la vision d'un fantôme défilant sans cesse, comparé à de grands soleils se couchants.

L'anaphore utilisée de : "Défilent vermeils, Défilent sans trêve [...]" vient confirmer le passage quotidien et ininterrompu de ce fantôme, du temps qui passe inexorablement. Ce poème fait allusion à la nature dans son ensemble, en employant différents termes, couleurs et sonorités tels que "champs", "chants", "grèves", "vermeils", "soleils", "aube".

Verlaine nous donne donc une vision de la nature en faisant passer un message : son caractère doux et magnifique nous est parvenu en nous berçant de doux chants, avec une vision de grèves et de champs mais cependant attristante et mélancolique, nous rappellant l'omniprésence de la mort et du temps qui passe, avec ce fantôme défilant infiniment comme le soleil qui se couche, "sans trêves".

Jérome.

 

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